L'heure est à l'erreur c'est l'avènement des médias de masse
Qui vomissent des images infâmes fomentés pour laisser des traces
L'heure est à l'horreur sonne le règne du réalisme
Traitant l'horrible en hyperbole, il est temps d'incendier ces sophismes.
Il y a plus de films d'horreur au JT qu'au ciné
Façonnés par des cadreurs fascinés par les assassinés
Orfèvres travaillant le monde comme un immonde diamant
Se gargarisant de vendre le morbide du moment au plus offrant
Préférant montrer la violence au détriment des paroles sages
Ils prendraient du goudron s'ils devaient repeindre le paysage
Désignant des minorités avec une compassion d'argile
Conférant à des con-fédérants la faculté de contrôler les fragiles.
Une télé-réalité est moins réaliste que les peintures de Dali
Le voyeurisme n'est pourtant pas un moindre délit
Servant des décérébrés pour rassurer leurs spectateurs
« Ah qu'ils sont cons, mais moi je suis beaucoup meilleur »
Ils tournent des naïf rêvant de gloire facile en ridicule
Imprimant sans pitié leur intimité sur pellicule
Tirant à bobines perdues réduisant leur dignité en particules
Sans jamais perdre le bénéfice sale de leurs sales réticules
Et tous ces films se disant plus sociaux qu'artistiques
Sois disant proche des gens, mais écrit par des narcissiques
Ils font passer le battant moyen pour un beauf à lier
Filmant avec la focale d'un documentaire animalier
Tournant et détournant les précaires comme des bêtes en cages
Capitalisant lâchement sur la rage et leur courage.
Acclamés par une critique qui justifie le mépris de classe
Délivrant une image trépanée d'un peuple qui lentement trépasse
Réseaux sociaux partout et vie privée nulle part
On se balade sur la toile comme des mouches ou des cafards
La tablette en baxter sera implanté dans notre rétine
Pour ne pas laisser filer un seul pixel de vie intime
On strip-tease sans conscience, dénudant notre existence
Des morceaux de nous dont le grand frère se fait pitance
Les réseaux sociaux ont accouché d'un rêve de dictateur
Des millions de personnes devenus leurs propres délateurs.
On voit le monde à travers des écrans se prétendants transparents
Une réalité augmenté par d'infâmes filtres déformants
A-t-on oublié comment utiliser nos yeux pour voir ?
Comment se faire une idée plutôt que de se la faire avoir ?
Au lieu de s'acharner à mâcher des images choquantes de réel
Levons les paupières et regardons comme la vie est belle.
Qui vomissent des images infâmes fomentés pour laisser des traces
L'heure est à l'horreur sonne le règne du réalisme
Traitant l'horrible en hyperbole, il est temps d'incendier ces sophismes.
Il y a plus de films d'horreur au JT qu'au ciné
Façonnés par des cadreurs fascinés par les assassinés
Orfèvres travaillant le monde comme un immonde diamant
Se gargarisant de vendre le morbide du moment au plus offrant
Préférant montrer la violence au détriment des paroles sages
Ils prendraient du goudron s'ils devaient repeindre le paysage
Désignant des minorités avec une compassion d'argile
Conférant à des con-fédérants la faculté de contrôler les fragiles.
Une télé-réalité est moins réaliste que les peintures de Dali
Le voyeurisme n'est pourtant pas un moindre délit
Servant des décérébrés pour rassurer leurs spectateurs
« Ah qu'ils sont cons, mais moi je suis beaucoup meilleur »
Ils tournent des naïf rêvant de gloire facile en ridicule
Imprimant sans pitié leur intimité sur pellicule
Tirant à bobines perdues réduisant leur dignité en particules
Sans jamais perdre le bénéfice sale de leurs sales réticules
Et tous ces films se disant plus sociaux qu'artistiques
Sois disant proche des gens, mais écrit par des narcissiques
Ils font passer le battant moyen pour un beauf à lier
Filmant avec la focale d'un documentaire animalier
Tournant et détournant les précaires comme des bêtes en cages
Capitalisant lâchement sur la rage et leur courage.
Acclamés par une critique qui justifie le mépris de classe
Délivrant une image trépanée d'un peuple qui lentement trépasse
Réseaux sociaux partout et vie privée nulle part
On se balade sur la toile comme des mouches ou des cafards
La tablette en baxter sera implanté dans notre rétine
Pour ne pas laisser filer un seul pixel de vie intime
On strip-tease sans conscience, dénudant notre existence
Des morceaux de nous dont le grand frère se fait pitance
Les réseaux sociaux ont accouché d'un rêve de dictateur
Des millions de personnes devenus leurs propres délateurs.
On voit le monde à travers des écrans se prétendants transparents
Une réalité augmenté par d'infâmes filtres déformants
A-t-on oublié comment utiliser nos yeux pour voir ?
Comment se faire une idée plutôt que de se la faire avoir ?
Au lieu de s'acharner à mâcher des images choquantes de réel
Levons les paupières et regardons comme la vie est belle.
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