À ceux dont la conscience a gelé
dans un cynisme hivernal.
Je vous invite à loger
dans ma paroisse infernale.
Nous sommes réunis mes frères
sur un chemin qui décroît.
Le saigneur nous incombe de refaire
pousser les fourbes sur les croix.
Le diable a pris sa retraite
pour laisser place aux banquiers.
Des enfarinés qui nous traient
avec la chaleur d'un glacier.
Ils nous immolent immoralement
sous-traitant la souffrance aux sous-fifres.
Ce qui rappelle certains Allemands
qui traitaient les gens comme des chiffres.
Ceci est votre sang ruisselant.
Qu'ils consument comme l'essence.
Ceci est votre corps transpirant.
Qu'ils épuisent sans bienséance.
Ils divisent les populations
prétendant les assainir
Ils nous abreuvent d'aberrations
prêts à tout pour asservir.
« On augmente les frais d'inscriptions
pour les étrangers seulement.
Ce n'est pas dans nos ambitions
De l'appliquer à tous les étudiants »
Ils veulent pas de noir sur leurs cantiques
Uniquement dans leurs usines
L'ivresse de l'or les a faits fanatiques
Et leurs chœur chantent sous sourdines
Ils veulent que les œufs de la haute
S'élèvent dans la même couveuse
Que l'enfant de smicards se vautre
Blâmant sa naissance malheureuse
dans un cynisme hivernal.
Je vous invite à loger
dans ma paroisse infernale.
Nous sommes réunis mes frères
sur un chemin qui décroît.
Le saigneur nous incombe de refaire
pousser les fourbes sur les croix.
Le diable a pris sa retraite
pour laisser place aux banquiers.
Des enfarinés qui nous traient
avec la chaleur d'un glacier.
Ils nous immolent immoralement
sous-traitant la souffrance aux sous-fifres.
Ce qui rappelle certains Allemands
qui traitaient les gens comme des chiffres.
Ceci est votre sang ruisselant.
Qu'ils consument comme l'essence.
Ceci est votre corps transpirant.
Qu'ils épuisent sans bienséance.
Ils divisent les populations
prétendant les assainir
Ils nous abreuvent d'aberrations
prêts à tout pour asservir.
« On augmente les frais d'inscriptions
pour les étrangers seulement.
Ce n'est pas dans nos ambitions
De l'appliquer à tous les étudiants »
Ils veulent pas de noir sur leurs cantiques
Uniquement dans leurs usines
L'ivresse de l'or les a faits fanatiques
Et leurs chœur chantent sous sourdines
Ils veulent que les œufs de la haute
S'élèvent dans la même couveuse
Que l'enfant de smicards se vautre
Blâmant sa naissance malheureuse
Il est né le fils de notaire
Qui aura un chèque pour étudier
Il restera la fille d'une humble mère
Qui n'aura qu'à aller se faire endetter.
Puisque notre président se prend pour un roi
Allons aimablement lui donner un cour d'histoire
En France on sait s'occuper des sang-froid
Et couper court à leurs déboires
Refusons mes frères l'inquisition de l'argent
Rassemblons-nous, sans drapeaux et partons
Déloger nos dérangeants dirigeants
Avant de finir en chaire à patrons.
Et couper court à leurs déboires
Refusons mes frères l'inquisition de l'argent
Rassemblons-nous, sans drapeaux et partons
Déloger nos dérangeants dirigeants
Avant de finir en chaire à patrons.
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