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mercredi 10 octobre 2018

L'appel des valkyries

Mes frères d'armes à mes côtés, cotés de côtes de mailles émaillées.
Préparés à s'emparer des terres que ces Celtes ont osé souiller
Ils sont plus hauts, mais pas de taille, martyrs de Tyr dans la bataille.
Les cors projettent nos corps sonnant le début de leurs funérailles

Entendez-vous mes amis, l'appel des valkyries ?

Terrés tels des lièvres, les guerriers attendent derrière les écus.
Je romps l'obstacle par l'estoc laissant nos adversaires à nu.
Leurs corps se soulèvent sous nos glaives rependant le sang sur des lieux.
Nous traquons ces détraqués qui iront trinquer au banquet des dieux.

Entendez-vous mes ennemis, l'appel des valkyries ?

La mêlée s'amplifie, les membres sont tranchés ont tranché.
Les Celtes éparpillés refusent pourtant de se retrancher.
Mon cœur cogne lorsqu'une main honnie m'agrippe.
Le celte est fort, je suis rapide, un coup, je baigne dans ses tripes.

Entends-tu mon ennemi, l'appel des valkyries ?

Vaincus enfin, ils fuient suivis de nos cris rauques.
Sous ma peau de fer, ma peau de chaire est teintée d'ocre.
L'os à nu, je rampe pour reposer auprès d'une cime
Dans mon ciel, l'ombre de grandes guerrières se dessine.

Je l'entends mes amis, l'appel des valkyries.

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